Bien souvent, quand on pense à l’âge de l’adolescence, on imagine un jeune torturé, car il se sent mal dans sa peau. Mais une enquête récente nous montre que la grande majorité des jeunes semble aller pour le mieux, car 74 % d’entre eux disent se sentir bien à l’école et être satisfait de ce qui leur arrive dans leur vie.
On imagine l'adolescence comme un moment dur dans la communication avec les parents, mais les générations semblent évoluer et désormais, on remarque que 85 % des jeunes ont le sentiment d’être capables de parler avec leurs parents de manière aisée et donc la barrière de la génération n’est plus si grande.
On imagine bien souvent l’adolescent comme un jeune qui ne prend pas conscience de ce qui l’entoure et des conséquences que certains actes peuvent apporter. Par contre, ces derniers pensent à 89 % d’avoir conscience des risques auxquels ils sont exposés dans leur vie.
Cette image de l’adolescent torturé qui est renfermé sur lui et malheureux ne semble être qu’un cliché, car dans une grande majorité, nos jeunes semblent se sentir heureux et prennent soin de leur propre personne en faisant attention à ce qu’ils mangent dans 67 % des cas, en faisant de l’activité physique dans 59 % des cas et en prenant soin d’avoir un sommeil efficace dans 30 % des cas.
Il reste malgré tout 30 % d’entre eux qui se sentent mal et qui ont des difficultés à nouer des contacts sociaux. On remarque cela bien souvent chez les enfants non scolarisés, les enfants d’un divorce, les jeunes collégiens.
Il est vrai que les adolescents ressentent une certaine pression à cause du rythme scolaire et cela dans 45 % des cas, mais malgré cela 72 % des adolescents pensent avoir une vie scolaire agréable.
Il faut savoir que de manière générale, tous nos jeunes ne sont pas face à ce genre de problème. En effet, un jeune sur cinq se retrouvait face à l’alcool, la drogue et les rapports sexuels non protégés.
Sur les jeunes interrogés, au cours de la dernière année, seuls 19 % des adolescents ont été ivres, 13 % ont utilisé de la drogue et 11 % des rapports non protégés.
93 % d’entre eux ont été sensibilisé à la sécurité routière, 85 % ont eu de l’information sur la sexualité, et environ 70 % sur le cannabis et l’alcool.
Malgré tout, les jeunes auraient préféré aussi avoir de l’information sur le harcèlement scolaire et sur le suicide.
Ce qui semble intéresser et faire peur le plus aux jeunes n’est pas la sexualité comme beaucoup le pensent, mais la violence qui revient dans 70 % des cas contre 55 %.
Il semble donc que de manière générale, nos adolescents vont bien et ont conscience de la vie qui les entoure. Il faut malgré tout rester vigilant et aider les 30 % de jeunes qui se sentent mal dans leur peau.
06/06/2014
iEnquête Ipsos Santé pour la Fondation Pfizer réalisée auprès d'un échantillon national représentatif de 798 adolescents âgés de 15 à 18 ans interrogés en ligne entre le 1er et le 14 octobre 2013. Dossier et Conférence de presse « Adolescence et risques : comment se protéger et protéger les autres ? », Fondation Pfizer, 4 juin 2014
Créé par Tom Vermeersch (bio)
Tom Vermeersch est psychologue certifié et expert en fleurs de Bach avec plus de 30 ans d'expérience.
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On imagine l'adolescence comme un moment dur dans la communication avec les parents, mais les générations semblent évoluer et désormais, on remarque que 85 % des jeunes ont le sentiment d’être capables de parler avec leurs parents de manière aisée et donc la barrière de la génération n’est plus si grande.
On imagine bien souvent l’adolescent comme un jeune qui ne prend pas conscience de ce qui l’entoure et des conséquences que certains actes peuvent apporter. Par contre, ces derniers pensent à 89 % d’avoir conscience des risques auxquels ils sont exposés dans leur vie.
Cette image de l’adolescent torturé qui est renfermé sur lui et malheureux ne semble être qu’un cliché, car dans une grande majorité, nos jeunes semblent se sentir heureux et prennent soin de leur propre personne en faisant attention à ce qu’ils mangent dans 67 % des cas, en faisant de l’activité physique dans 59 % des cas et en prenant soin d’avoir un sommeil efficace dans 30 % des cas.
Il reste malgré tout 30 % d’entre eux qui se sentent mal et qui ont des difficultés à nouer des contacts sociaux. On remarque cela bien souvent chez les enfants non scolarisés, les enfants d’un divorce, les jeunes collégiens.
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06/06/2014
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